Assemblée générale de la Fnb Les éleveurs bovins exigent des contractualisations et s'alarment de l'Omc
La Fédération nationale bovine (Fnb) a dénoncé mercredi les "conséquences irrémédiables" que représenterait un allégement des droits de douane dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (Omc), et exigé une loi permettant des contractualisations au sein de la filière.
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Les producteurs de bovins inquiets : l'UE importe 6 % de sa consommation de viande bovine. (© Terre-net Média) |
Conséquence du recul de la production, l'Union européenne a importé l'an passé 500.000 tonnes de viande bovine, soit plus de 6 % de sa consommation, dont 100.000 tonnes rien qu'en France. « Une solution serait que la loi de modernisation agricole autorise une contractualisation entre producteurs et entreprises industrielles, voire la grande distribution », de façon à sécuriser les revenus des agriculteurs tout en garantissant des approvisionnements réguliers, selon M. Chevalier.
La Fnb appelle aussi le gouvernement à faire obstacle à la conclusion en juin à Genève d'un accord Omc prévoyant une baisse de jusqu'à 70 % des droits de douane sur le boeuf sud-américain, produit à coûts très inférieurs et avec un cahier des charges allégé. Avec un tel accord, le boeuf importé pourrait représenter jusqu'à 40 % de la consommation européenne, ce qui représenterait un coup de grâce pour les éleveurs locaux, selon la Fnb.
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